Dans un communiqué rendu public, le ministère de l’intérieur est revenu sur les déclarations de l’un des candidats à l’élection présidentielle anticipée, selon lesquelles des hauts cadres sécuritaires relevant du district de Monastir auraient été remplacés récemment pour des raisons liées au processus électoral. Le ministère de l’intérieur a indiqué que ces déclarations n’ont aucun fondement ajoutant que le remaniement opéré récemment dans la région intervient dans le cadre d’un mouvement périodique effectué par les services du ministère de façon annuelle. Il a ajouté que ces changements n’ont pas été effectués au cours de cette année uniquement mais tous les ans. D’ailleurs, ces changements ont concerné les forces de la sécurité intérieure y compris la sûreté et la garde nationales ainsi que la protection civile.
Par ailleurs, le ministère a ajouté que le chef du district de la sûreté nationale à Monastir qui avait été cité par le candidat lors d’une interview télévisée diffusée hier vendredi 13 août 2019 sur une chaîne privée, n’est pas concerné par les changements opérés. Il a précisé que ce même cadre continue à exercer ses fonction de façon ordinaire à la tête de l’institution sécuritaire déjà citée.
Le même communiqué a précisé que le changement effectué à la tête du district de la sûreté nationale à Monastir intervient à son tour dans le cadre du mouvement de mutations sachant que le directeur du district a été muté vers la capitale et occupe désormais le poste de directeur de la direction centrale et n’a pas été limogé contrairement à ce que laisse croire ledit candidat.
Par ailleurs, le même communiqué a considéré que de telles déclarations pourraient semer la discorde dans les mécanismes de l’Etat et porteraient atteinte au moral des forces armées et perturberaient leur action consistant essentiellement à la garantie du bon fonctionnement du processus électoral et à la lutte contre le terrorisme.