L’édition 2019 du Global Talent Competitiveness Index a récemment été publiée, avec plusieurs informations sur la capacité des pays à attirer, à développer et à garder leurs jeunes talents. Un constat général montre que le continent africain a beaucoup de mal à garder ses jeunes compétences.
La Tunisie a été classée 84ème sur un total de 125 pays. Le Global Talent Competitiveness Index souligne que les cerveaux ont tendance à quitter notre pays, étant donné qu’ils jugent que l’offre de formation est faible. D’ailleurs, le sujet a été très largement discuté à l’échelle locale : médecins, ingénieurs et autres compétences intellectuelles. Ils sont nombreux à avoir tout laissé derrière eux en Tunisie pour partir étudier et travailler à l’étranger.
A l’échelle maghrébine, nous sommes néanmoins classés premiers. Le Maroc arrive juste derrière nous (100ème rang), suivi de l’Algérie (105ème rang). A l’échelle Afrique du Nord/Asie Occidentale, le rapport indique que les Emirats Arabes Unis occupent la pôle position (19ème rang à l’échelle globale), suivis d’Israël (20ème), du Qatar (24ème), du Chypre (33ème), de l’Arabie Saoudite (39ème), du Bahreïn (40ème), de l’Azerbaïdjan (43ème), de l’Oman (48ème), de la Jordanie (57ème), du Liban (59ème), de l’Arménie (61ème), du Koweït (64ème), de la Turquie (74ème), de la Géorgie (76ème), de la Tunisie (84ème), de l’Egypte (96ème), du Maroc (100ème), de l’Algérie (105ème) et du Yémen (125ème).
D’autre part, c’est la Suisse qui occupe la première place au niveau mondial dans le Global Talent Competitiveness Index. Elle est suivie du Singapour et des Etats-Unis. En quatrième position, on trouve la Norvège, suivie du Danemark, de la Finlande, de la Suède, des Pays-Bas, du Royaume-Unis et du Luxembourg.
A titre d’information, le Global Talent Competitiveness Index a été créé en 2013 à l’issue d’un partenariat entre l’Institut Européen d’administration des affaires, l’INSEAD (spécialiste suisse de l’intérim, l’Adecco Group et Tata Communications (opérateur mobile indien). Regroupant 125 pays, il prend en compte plusieurs critères, l’instar de l’environnement économiques, éducatifs, scientifiques, réglementaires et politiques.
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