À la suite de cet incident, le ministère libyen de l’Intérieur a annoncé la fermeture jusqu’à nouvel ordre du poste-frontière.
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Le passage de la 4G à la 5G ne s’est pas fait à la légère. Le ministre a tenu à souligner la précision et la réflexion qui ont guidé les travaux techniques préparatoires, garantissant ainsi une transition fluide et optimale. La 5G ne se résume pas à une simple amélioration de la vitesse d’Internet. Elle représente un véritable saut technologique, capable de multiplier la qualité de l’Internet par 10 à 20 fois par rapport à la 4G. Cette avancée aura des répercussions positives majeures sur la performance des entreprises et de nombreux domaines d’activité gourmands en trafic Internet.
Le ministre a également dévoilé le calendrier officiel du déploiement de la 5G. Les offres seront ouvertes et évaluées entre juillet et août 2024, suivies de l’octroi des licences en septembre. La commercialisation de la 5G pour les communications mobiles débutera quant à elle en novembre prochain.
Des chiffres clés qui illustrent l’urgence de la transition
L’arrivée de la 5G en Tunisie ouvrira la voie à une multitude d’applications avancées dans des domaines tels que le contrôle à distance et la réalité augmentée. Cette transition permettra également au pays de combler son retard dans les secteurs de la mobilité et des infrastructures de communication, en lui offrant un débit Internet ultra-rapide. Le représentant de l’Intt, Mohamed Tahar Missaoui, a présenté des données éclairantes sur les communications en Tunisie. En effet, le pays compte 16 millions de cartes SIM actives et la consommation de données des Tunisiens a quintuplé entre 2016 et 2023.Avec 90,8% des Tunisiens utilisant un téléphone mobile, 65% possédant un smartphone et 88% étant actifs sur les réseaux sociaux, il est clair que la 5G s’avère une nécessité absolue pour répondre aux besoins croissants de l’ère numérique et de l’économie digitale.
La 5G, ou cinquième génération de réseaux mobiles, est une technologie révolutionnaire qui promet de transformer notre façon de vivre et de travailler. Elle offre des vitesses de transmission de données ultra-rapides, une latence ultra-faible et une connectivité massive, permettant de connecter des milliards d’appareils entre eux.
Montage, réalisation: et photo: Riadh Sahli
]]>Ce drame a déclenché la colère de l’ensemble des professionnels de santé qui ont exprimé leur indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ils ont dénoncé la facilité avec laquelle des accusés, présumés innocents, sont mis en prison, en particulier des médecins.
Le collectif ordino-syndical annonce une série de décisions
Le collectif ordino-syndical, qui réunit les structures syndicales et les conseils de l’ordre de tous les professionnels de santé, tels que le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de Tunisie (CNOPT), le Syndicat des Médecins Libéraux (STML), le Syndicat des Médecins Dentistes Libéraux de Tunisie (STMDLP), le Syndicat des Pharmaciens de Tunisie (SPOT), la chambre syndicale des cliniques, et d’autres, s’est réuni hier, dimanche 17 mars, à Dar Ettabib à El Manar 1 à Tunis, afin de prendre des mesures suite à ce décès en détention préventive abusive, ainsi qu’aux nombreux autres dépassements constatés récemment dans des affaires similaires touchant les professionnels de santé.
Dans un communiqué conjoint, ces structures réunies ont appelé à l’ouverture d’une enquête pour établir les circonstances du décès du Dr Hajji, afin de déterminer les responsabilités et de poursuivre les responsables. Elles ont demandé à tous les médecins de porter un brassard rouge durant la semaine du 18 au 23 mars.
Les signataires dudit communiqué ont également appelé les autorités judiciaires à traiter avec plus de prudence les affaires impliquant des professionnels de santé, en respectant la présomption d’innocence et les spécificités de leur exercice professionnel. Dans ce contexte, ils sollicitent une rencontre urgente avec la ministre de la Justice Leila Jaffel, ainsi que l’accélération de la promulgation d’une loi spécifique sur la responsabilité médicale.
Le même communiqué a appelé le ministère de la Santé à défendre plus efficacement les professionnels de la santé tout soulignant la nécessité d’organiser une séance de travail avec le ministre Ali Mrabet.
Les structures réunies ont également annoncé qu’une conférence de presse est prévue le mercredi 20 mars 2024, à partir de 10 heures, à Dar Ettabib, pour informer le public sur les développements de cette affaire et exprimer leurs revendications.
L’affaire du décès de Dr Hajji vient de raviver le débat sur les risques accrus de poursuites judiciaires auxquels sont confrontés les professionnels de santé notamment quand il s’agit de la prescription de certains médicaments comportant des substances potentiellement dangereuses ou sujettes à des abus, nécessitant une gestion et une prescription prudentes. En Tunisie, la législation actuelle ne semble pas offrir une protection adéquate à ces professionnels qui se trouvent souvent exposés à des menaces de poursuites judiciaires. En effet, aujourd’hui, cinq médecins et deux pharmaciens sont mis en détention provisoire en attendant leur procès.
Contacté par Réalités Online, Mustapha Laroussi, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), a souligné l’importance de la réunion qui devrait avoir lieu avec la ministre de la Justice, Leila Jaffel. Selon lui, cette réunion permettrait aux professionnels de santé d’examiner en profondeur les spécificités de leur pratique et de soulever certaines questions cruciales.
« Pourquoi placer un médecin ou un pharmacien en détention provisoire? Pourquoi fermer son cabinet et priver les patients, notamment ceux souffrant de maladies chroniques, de leurs médicaments et traitements ? Quel est l’intérêt de recourir à l’incarcération préventive dans ces cas précis ? » s’est-il interrogé.
Mustapha Laroussi a appelé que cela ne signifie en aucun cas que les médecins et les pharmaciens sont au-dessus de la loi. Cependant, il a exprimé ses préoccupations quant à l’usage de plus en plus fréquent de la détention préventive, semblant devenir une mesure courante et banale. Selon lui, il serait plus judicieux d’attendre les résultats des enquêtes, qui peuvent aboutir à des arrestations après confirmation des preuves, plutôt que de recourir systématiquement à cette mesure.
Dans ce contexte, il a souligné que les ordres professionnels, qu’il s’agisse de pharmaciens ou de médecins, disposent d’un pouvoir disciplinaire et d’un système bien établi pour prendre des mesures disciplinaires en cas d’infraction ou de dépassement.
Le président du CNOPT a également estimé que ces problématiques méritent une discussion approfondie et une prise en charge sérieuse. « Bien que le sujet ait été abordé à plusieurs reprises, le décès tragique du Dr Hajji a intensifié le débat », a-t-il affirmé.
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S’exprimant sur le sujet, elle a souligné que la décision d’inclure ou non le nom du conjoint relève de la liberté individuelle, et découle d’un accord entre les époux. Cette clarification vient dissiper toute ambiguïté concernant l’obligation de mentionner le conjoint sur les cartes d’identité.
De plus, Héla Jaballah a précisé que les noms, prénoms, noms de famille et maternels seront inscrits en lettres arabes et latines afin de garantir la cohérence avec le passeport biométrique. Cette mesure vise à faciliter les procédures administratives et à assurer une uniformité dans les documents officiels.
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Les factures de réparation de ces véhicules ont présenté des montants considérables, bien que les travaux effectués ne justifient pas ces sommes. Une facture de 11 000 dinars a été examinée par un expert qui a estimé que le coût réel des réparations ne dépassait pas 600 dinars.
]]>La directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, a déclaré lors de l’émission « Face the Nation » diffusée dimanche sur CBS News:
Des milliers d’autres ont été blessés ou nous ne pouvons même pas déterminer où ils se trouvent. Ils sont peut-être coincés sous les décombres… Nous n’avons jamais vu un tel taux de mortalité chez les enfants dans pratiquement aucun autre conflit dans le monde.
Je me suis rendue dans des services où des enfants souffraient d’anémie sévère et de malnutrition, et tout le service était absolument silencieux. Parce que les enfants, les bébés … n’ont même pas l’énergie de pleurer
M. Russel a ajouté qu’il y avait de « très grandes difficultés bureaucratiques » à faire entrer les camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, le régime israélien ayant restreint l’entrée de nourriture et d’aide humanitaire dans le cadre de sa campagne génocidaire sur la bande de Gaza.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient(UNRWA) a indiqué qu’un enfant de moins de deux ans sur trois dans le nord de la bande de Gaza souffrait actuellement de malnutrition aiguë, signe d’une famine imminente.
Le bilan de la campagne génocidaire d' »Israël » s’élève ce lundi 18 mars, à 31 726 martyrs dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Parmi elles, 81 ont été tuées au cours des dernières 24 heures,en faisant état d’un total de 73 792 blessés depuis le 7 octobre 2023.
]]>Ces contrôles ont par ailleurs permis de saisir :
Exemptée du premier tour, Ons Jabeur opposera, vendredi, la qualifiée du duel russe opposant Erika Andreeva (98 WTA) et Elina Avanesyan (63e mondiale).
Notre championne qui passe par des difficultés après son élimination face à l’Américaine Katie Volynets (131e) pour le compte du 2e tour du tournoi WTA 1000 d’Indiana tentera de renouer avec les résultats positifs et mettre fin au passage à vide par lequel elle passe depuis quelques mois.
]]> Bruxelles s’inquiète parce que l’instrument favori des bourgeoisies européennes pourrait bien vite ne plus remplir le rôle que peu à peu il a été amené à jouer, à savoir celui de réducteur d’incertitude contrariant l’amplitude de l’oscillation du balancier politique dans les États membres.
Au départ simple marché commun favorisant les grands groupes économiques et financiers, l’Union européenne s’est vite transformée sous l’empilement de Traités successifs, dont la portée était supérieure aux lois nationales, en gangue engluante interdisant toute mise en œuvre de politiques s’écartant du « cercle de la raison ». Les bourgeoisies européennes avaient trouvé là une nouvelle « Sainte alliance » de nature à les protéger de toute secousse politique à même de les menacer. Tout était verrouillé pour que les programmes progressistes et socialement avancés viennent se fracasser sur le mur de l’Europe remplaçant le « Mur d’argent » d’il y a un siècle. Les deux dernières présidentielles françaises ont révélé des questionnements sur la possibilité d’appliquer un programme dans le cadre d’une Union européenne hostile et capable de résister à des changements internes dans un quelconque État-membre. Chaque fois la question du rapport à l’Europe fut posée. La mise en œuvre d’une véritable alternative de gauche porte en elle les germes d’un affrontement avec le carcan européen constitutionnalisé. Elle est lourde de désobéissances, de résistances, de confrontations, de renégociations. Faut-il plier ou désobéir ? Aucun programme politique de gauche ne sera crédible s’il n’explore pas cette dimension.
Des précédents avaient de quoi faire réfléchir.
La construction européenne n’a jamais rimé avec démocratie. La campagne sur le Traité constitutionnel européen en 2005 avait déjà désilé les regards. Il ne fut tout simplement pas tenu compte du refus exprimé par référendum par le peuple français auquel on imposa par un vote du Congrès l’adoption du Traité de Lisbonne qui reprenait l’essentiel de ce qui avait été rejeté deux ans plus tôt. L’enjeu était alors clair. Il s’agissait de constitutionnaliser, c’est-à-dire de graver dans le marbre l’ensemble des traités qui s’étaient empilés au cours de la construction européenne. C’est au refus de ce quitus qu’il convenait de s’attaquer. Quand dix années plus tard, la Grèce s’avise de refuser par référendum les mesures austéritaires proposées par la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et FMI) il lui fut répondu par Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission européenne, « qu’il ne pouvait y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés » sans qu’aucun chef d’État ne s’en émeuve.
Tout ceci a contribué à une dépolitisation portée par l’illusion de la politique unique entraînant nombre d’électeurs dans la conviction que certes on pouvait changer de gouvernements mais pas des politiques menées. À cela s’ajoute la multiplication des affaires de corruption ayant touché lors de la dernière mandature nombre de députés européens. Sur ce terreau un nationalisme d’extrême droite s’est mis à prospérer à travers le continent et menace désormais les grands équilibres politiques de l’institution européenne. Les sondages prédisent une montée de ces forces permettant aux deux formations qui les représentent – l’ECR et l’ID – d’atteindre chacune une centaine de députés. Si ces deux groupes fusionnaient malgré leurs divergences quant au rapport à la Russie, principal point de discorde, ils formeraient le premier groupe du Parlement européen et pourraient ainsi peser sur la candidature au poste de Commissaire européen dont on connaît l’importance des attributions. Une autre hypothèse fréquemment évoquée envisage la fin de l’actuelle cogestion entre le groupe PPE et le groupe des sociaux-démocrates au profit d’une grande coalition des droites dans laquelle l’extrême droite prendrait une large place, réalisant ce qui s’est déjà produit dans 5 ou 6 États européens. Le débat reste ouvert de savoir pourquoi ce sont ces forces qui ont su labourer les travers de la construction européenne et non pas les forces progressistes.
Bruxelles devrait s’inquiéter car les deux piliers qui ont servi à vendre l’Union européenne ne font plus recette. Il y a longtemps que les discours sur l’Europe censée protéger de la mondialisation ou sur celle devant instiller une dimension sociale font sourire.
La construction européenne présente un cas particulier de la mondialisation. C’est un espace continental où ses formes ont été les plus accentuées et où les traités se sont empilés entraînant chaque fois des délégations de souveraineté : Acte unique, Traité de Maastricht, Pacte de stabilité, le tout repris et rassemblé dans le corset du Traité de Lisbonne et complétés et aggravés par ceux découlant des critères de la gestion de la monnaie unique allant jusqu’à faire obligation aux parlement nationaux à faire viser par la Commission européenne les projets de budgets de chaque pays. La construction européenne est ainsi devenue le laboratoire de la mondialisation, sa forme la plus avancée et ne peut être considérée comme potentiellement lui être porteuse de résistance. Car elle en réunit tous les ingrédients : marché unique, libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des travailleurs dans un espace où les écarts de salaires s’échelonnent de 1 à 9 et où les normes sociales, fiscales et environnementales sont différentes. Dans un tel espace, ce qui s’échange ce ne sont pas des marchandises mais les conditions contextuelles dans lesquelles elles sont produites. Il est vain alors de parler de concurrence libre et non faussée. Les dérives délétères de la mondialisation y ont été multipliées rendant problématiques les conditions de l’exercice de la souveraineté dans cet ensemble européen. On comprend ainsi pourquoi prétendre construire l’Europe pour s’opposer à la mondialisation qu’on n’a pas hésité à présenter comme « heureuse » relève de l’escroquerie et combien il est vain d’espérer que l’Europe sociale vendue dès 1986 par Martine Aubry puisse se réaliser. Il ne s’agissait guère d’autre chose que d’un contre-feu allumé pour sauver l’idée de construction européenne en panne à l’époque. Ce serait l’amplification des « concurrences » qui tirerait les droits sociaux vers le bas et aggraverait les écarts de développement et les nombreuses inégalités sociales et territoriales.
On comprend comment dans un tel contexte les projets d’élargissement de l’UE à 5-6 nouveaux pays membres inquiètent au moment même où l’Europe affiche sa division sur maints problèmes. À l’ancienne division Nord-Sud qui la travaillait vient s’ajouter une opposition Est-Ouest au moment où le couple franco-allemand affiche publiquement ses désaccords sur la conduite de l’assistance à l’Ukraine et où les pays européens se divisent à l’ONU sur le conflit israélo-palestinien. Si l’on ajoute à cela les approches souvent opposées sur le Pacte migratoire en voie d’adoption, la notion d’autonomie stratégique ou la lecture de l’atlantisme, l’élargissement risque de rimer avec ingouvernabilité ou avec dislocation. Conscient de ces obstacles, le Rapport rédigé par le député Jean-Louis Bourlanges sur les conditions de l’élargissement de l’Europe pose la question des conséquences institutionnelles, c’est-à-dire du mode de gouvernance. La formule d’une « union sans cesse plus étroite entre les peuples européens », reste son mantra. Pour piloter cet élargissement, il propose « d’étendre le champ d’application du vote à la majorité qualifiée », saut supplémentaire vers une Europe fédérale.
L’Europe ne doit pas être perçue comme une mécanique d’où partiraient oukases et interdits mais bien au contraire comme une structure permissive à même d’accompagner les trajectoires singulières librement choisies de ses États membres. Faute d’une telle orientation l’Europe ne sera plus la solution mais le problème. Bruxelles devrait s’inquiéter.
*Directeur de la revue Recherches internationales
Depuis la création de l’imprimerie, le paysage médiatique n’a cessé de se diversifier. Le passage de la presse écrite à la radio et à la télévision, puis aux sites internet jusqu’aux plateformes, applications et podcasts, a donné lieu à une concurrence féroce tant sur le plan informationnel que sur le plan économique.
Le journalisme traditionnel s’est peu à peu tourné vers les plateformes numériques. Comme le dit William Dutton, « Internet n’est pas stable, mais est constamment réinventé. Chaque nouveau développement a apporté de nouveaux défis pour les individus qui doivent les incorporer dans leur routine. La poursuite des vagues d’innovations défie également la recherche » (Nic Newman, William Dutton et Grant Blank, 2014).
Nic Newman, William Dutton et Grant Blank décrivent les changements du système d’information comme une nouvelle complémentarité entre nouveaux médias et médias traditionnels.
Prenons l’exemple de l’industrie du podcast, elle évolue d’année en année à travers le monde. De plus en plus de personnes affirment écouter des podcasts régulièrement.
Aujourd’hui, les podcasts proposent toutes les thématiques (actualité, santé, business, sport, écologie, etc.). Bien que ce format audio existe depuis longtemps, cela fait seulement quelques années que le podcast devient vraiment populaire.
Créer un podcast ne se résume pas à suivre une tendance à la mode. Au contraire, cela découle de la reconnaissance de l’importance de certains sujets qui méritent d’être discutés et portés à l’attention du public. Produire un podcast revêt une dimension plus profonde et significative. C’est une opportunité pour les créateurs de contenu ou journalistes, de partager un contenu authentique et pertinent, des idées, des histoires, des problèmes souvent négligés ou marginalisés dans les médias traditionnels, contribuant ainsi à enrichir le débat public et à promouvoir une meilleure compréhension des enjeux contemporains (conseiller, guider, sensibiliser le public…).L’essor des podcasts n’est pas simplement le fruit d’une popularité passagère, mais plutôt le reflet d’une évolution dans la manière dont les gens consomment l’information et interagissent avec les médias. Les podcasts offrent une plateforme unique où des sujets variés, qu’ils soient culturels, politiques, scientifiques ou personnels, peuvent être abordés de manière approfondie et réfléchie. Ces podcasts sont accessibles sur diverses plateformes telles que Google Podcasts, YouTube, Spotify, etc.
Qu’est-ce qu’un podcast et comment fonctionne-t-il ?
Un podcast est un contenu audio numérique que l’on peut écouter n’importe où, n’importe quand, grâce à la technologie du flux RSS, parce qu’il est possible de télécharger ce contenu.
Le mot podcast s’est développé en 2004. Ben Hammersley, journaliste au Guardian, opte pour le mot-valise « podcast » (à partir d’iPod et de broadcast). La même année, Adam Curry et Dave Winer élaborent un processus pour télécharger des contenus audios directement sur le nouveau terminal Apple : Winer a mis au point un logiciel de RSS et Curry codé un programme (iPodder) permettant d’extraire des contenus audios à partir d’une source RSS et de les transférer sur un iPod, tirant parti des éléments de synchronisation de l’appareil et du logiciel iTunes. Ils diffuseront ainsi leurs émissions « Daily Source Code » et « Morning Coffee Notes ».
Fin 2004 est créé le premier fournisseur de services de podcasts, Libsyn.com (Liberated Syndication). La société offre des services de stockage, de la bande passante et des outils de création RSS (Source larevuedesmedias.ina.fr).
Bien qu’étant une invention plutôt récente, les podcasts ont eu un impact considérable sur les audiences à travers le monde.
À l’instar des livres, des films et d’autres formes de divertissement, les podcasts abordent de nombreux thèmes. Si le contenu humoristique est le genre le plus populaire, d’autres genres, tels que les documentaires criminels, l’actualité et le monde de l’entreprise, rencontrent également de larges audiences.
Types de podcast
Le podcast existe sous des formes aussi multiples que variées. Ils diffèrent dans leur durée, leur ton et leur format. Parmi les styles les plus populaires, citons notamment :
Conversationnel : un podcast conversationnel est simplement une discussion. Le présentateur d’un podcast peut discuter d’un sujet de façon décontractée ou interviewer des invités. Ce format ressemble à une émission de radio classique.
Monologue : les podcasts conversationnels impliquent généralement des co-présentateurs ou un tour de table, les podcasts de type monologue ne comprennent qu’une seule personne. Ce format ne présente pas de script et les sujets peuvent être variés. Du fait que vous n’avez pas à vous coordonner avec d’autres personnes, ce style de podcast peut être un moyen simple d’accroître votre audience.
Récit non fictif : les podcasts de récits non fictifs traitent d’événements réels de façon intéressante. Parmi les exemples de podcasts utilisant ce format, citons «This American Life», une célèbre émission de radio et podcast qui raconte des récits journalistiques dits «d’intérêt humain».
Théâtral : de nombreux podcasts sont réels, mais des récits fictifs peuvent également être diffusés. Certains podcasts écrits à l’avance se déroulent sur plusieurs épisodes, tandis que d’autres proposent des récits indépendants.
Réadapté : les créateurs de contenus optent de plus en plus pour la réadaptation de contenus existants en épisodes de podcast. Par exemple, les présentateurs peuvent lire des billets de blog et des articles au cours du podcast. Cela permet aux audiences de s’engager avec du contenu dans leur format préféré.
Hybride : les podcasts ont l’avantage de pouvoir mêler les formats, il n’est donc pas rare que leur style varie au fil des épisodes et du temps. Par exemple, un podcast de type monologue peut, de temps à autre, accueillir des invités et organiser un épisode conversationnel.
Audio vs vidéo : si, à ses débuts, le podcast était uniquement un médium audio, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les podcasts comprennent généralement un élément vidéo, comme des vidéos des invités ou encore des images et infographies. Les fichiers audio et vidéo présentent tous deux des avantages et offrent différentes possibilités.
Les podcasts audios sont plus accessibles. Le contenu audio numérique peut être écouté où que vous soyez, tandis que le visionnage de vidéos nécessite un contexte propice. Un podcast audio requiert également moins d’équipements et peut être hébergé sur plusieurs plateformes.
D’un autre côté, les podcasts vidéo peuvent aider les podcasteurs à toucher de nouvelles audiences. Les personnes qui n’écoutent généralement pas de podcasts peuvent regarder des vidéos sur des plateformes, telles que YouTube ou Twitch. L’utilisation d’un enregistrement vidéo vous permet aussi de partager des informations qui sont parfois plus complexes à transmettre via du contenu audio (Source la plateforme Mailchimp).
Qu’est-ce qui rend le format si populaire ?
Nul doute que les podcasts touchent une large audience, mais qu’est-ce qui rend le format si populaire ? L’un des aspects les plus attirants réside dans leur facilité d’accès. De nombreux podcasts à écouter sont disponibles gratuitement.
Il existe un nombre incalculable de sujets de podcasts, et n’importe qui peut trouver un sujet qui l’intéresse. Chaque audience potentielle dispose de son podcast, qu’il s’agisse d’éducation, d’humour ou de n’importe quel autre sujet.
La polyvalence inhérente à son format fait du podcast un matériau idéal. Les podcasts audios sont peu contraignants, les auditeurs peuvent les écouter pendant qu’ils travaillent, qu’ils conduisent, ou même lors d’un entraînement.
Lorsqu’ils écoutent un podcast, les auditeurs peuvent se connecter à une communauté plus importante. Les podcasts peuvent les aider à trouver des personnes qui partagent les mêmes passions et centres d’intérêt. De nombreux podcasts disposent de canaux Discord où les auditeurs peuvent interagir entre eux.
L’industrie des podcasts aux États-Unis
En 2023, l’industrie du podcast est estimée à 23 milliards de dollars. Il y a plus de 500.000 podcasts et 70 millions d’épisodes.
Les États-Unis sont le pays où il y a le plus d’auditeurs de podcasts. Environ un tiers des Américains ont écouté au moins un épisode au cours du dernier mois. On constate une hausse de 5% au cours des dernières années, bien que cette croissance commence à se ralentir un peu, car la progression des cinq dernières années a été assez incroyable.
Ce média est clairement un phénomène de consommation audio. Il se substitue à la radio linéaire, c’est-à-dire la radio qu’on écoute en direct sur notre poste, même si on n’a plus beaucoup de postes radio de nos jours.
Aux USA, environ la moitié des personnes qui écoutent la radio linéaire écoutent également des podcasts. C’est un média qui est définitivement installé dans le paysage audiovisuel.
Les podcasts en France
Les podcasts connaissent une progression remarquable en France, devenant un média incontournable dans le paysage audiovisuel.
En 2023, 82% des Français écoutent chaque jour de l’audio d’informations. Et le podcast natif et le replay radio sont devenus une habitude quotidienne pour 1/3 d’entre eux.
Un chiffre en forte croissance car, chaque année, le nombre de personnes écoutant des podcasts natifs et/ou de replay radio connaît une croissance impressionnante de plus de 50% (Source : Harris Media). Chaque mois, près de 200 millions d’épisodes de podcasts sont écoutés dans le pays, et un auditeur moyen consomme en moyenne 17 podcasts différents.
Ces statistiques démontrent l’ampleur du phénomène du podcasting en France et la forte implication des auditeurs dans ce mode d’écoute. Quant aux radios FM, elles ont perdu 3,1 millions d’auditeurs depuis 2018 selon les chiffres, illustrant clairement la transition du public vers les podcasts.
Selon l’étude CSA-Havas Paris sur les podcasts pour l’année 2023, le podcast est un format qui évolue avec son temps. En effet, 71% des auditeurs en écoutent sur leur téléphone, contre 61% en 2022. 32% des 18-64 ans écoutent des podcasts tous les mois.
Qu’en est-il en Tunisie de l’absence d’études sur le phénomène podcasting ?
Au début de l’année 2024, selon Médianet, agence spécialisée dans l’étude des flux sur internet, nous enregistrons en Tunisie, un ratio de 79% soit ~ 10 millions d’utilisateurs d’internet. Ce ratio nous classe en 3e position par rapport aux pays de l’Afrique et en 10e position par rapport aux pays de la région MENA.
75% des Tunisiens utilisent internet, selon une enquête menée par Sigma pour le compte de l’Instance nationale des télécommunications (INT), 51% affirment qu’ils passent plus de trois heures par jour sur internet, 33% y passent entre une et trois heures et 16% moins d’une heure.
En Tunisie, l’augmentation des statistiques sur Internet alimente la croissance de nouveaux formats journalistiques sur le digital, dont les podcasts. En effet, les formats podcast constituent une plateforme alternative aux médias traditionnels, ils commencent à avoir un public de plus en plus élargi. Malheureusement, on note une absence de chiffres sur ce phénomène du podcasting qui ne cesse de s’imposer et attirer de plus en plus d’utilisateurs.
Nous avons lancé un festival de podcasts (Tunisia Podcasts Festival 2023) mais nous ne disposons pas d’études ou de recueil de données sur l’industrie du podcast en Tunisie.
Nous disposons en Tunisie, de personnes passionnées, de créateurs de contenus et de journalistes qui proposent une variété de contenus : des podcasts éducatifs, culturels, écologiques, etc.
Arbi Battini, journaliste et producteur des émissions à radio jeunes (la Radio tunisienne), évoque la nécessité de définir des critères pour encadrer cette pratique en Tunisie, afin d’éviter une production anarchique, puisque chaque personne équipée d’un matériel adéquat peut créer un podcast. N’importe qui peut produire un podcast, même si cela ne correspond pas nécessairement aux standards attendus. « À mon avis, un podcast devrait répondre aux critères d’une émission radio ou télévisée », a-t-il soutenu
Arbi Battini conclut : « Le podcasting est une plateforme en constante évolution, mais les critères de base demeurent la qualité du son et de l’image, un scénario bien fait, ainsi qu’un sujet attractif. Cependant, il est difficile, voire impossible d’imposer ou de censurer le contenu diffusé ».
L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948 dispose que «tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
En résumé, créer un podcast ne se limite pas à suivre une tendance à la mode. C’est un acte d’engagement envers le partage d’informations significatives et pertinentes, dans le but d’éduquer, de divertir et d’inspirer le public.
Med Ali Sghaïer
]]>La dernière en date est celle de l’ancien président Donald Trump et dans laquelle il a prévenu contre un “bain de sang” s’il n’est pas élu lors de l’élection présidentielle de novembre prochain.
Des déclarations incendiaires
L’homme d’affaires largement controversé n’y est pas allé par quatre chemins pour prévenir son peuple contre le chaos qui guette le pays en cas de son échec. Lors d’un rassemblement à caractère industriel dans l’Ohio, tenu samedi, Trump, le candidat des Républicains, a indiqué que : « Maintenant, si je ne suis pas élu, ce sera un bain de sang pour tout le monde, ce sera la moindre des choses« . Et de Trump qui considère cette échéance comme un tournant dans l’histoire du pays d’ajouter : “si ces élections ne sont pas remportées, je ne suis pas sûr qu’il y aura un jour d’autres élections dans ce pays”.
Des déclarations qui ont suscité une vague d’indignation au sein des opposants de ce “perdant” des élections de 2020 qui n’a cessé de menacer de recourir à la violence politique comme fut le cas en 2020.
En effet, Il y a trois ans, le 6 janvier 2021, des partisans du président perdant avaient pris l’assaut siège du Congrès américain, le Capitole, dans l’objectif d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden, gagnant des élections de 2020. Bien que n’étant pas inquiété par la justice à la suite de cet incident, en dépit des appels de la commission d’enquête d’entreprendre des poursuites pénales à son encontre pour appel à la rébellion et complot contre les institutions, l’héraut du populisme, Donald Trump, “a néanmoins été inculpé en août 2023 par un tribunal fédéral à Washington puis par la justice de l’Etat de Géorgie, pour ses tentatives présumées illicites d’obtenir l’inversion des résultats de l’élection de 2020”, a rapporté Franceinfo.
Sautant sur l’occasion, l’équipe de campagne de l’actuel président et candidat à l’échéance de 5 novembre, Joe Biden, ont considéré que Donald Trump « veut un autre 6 janvier », et ce en référence à l’assaut contre le Capitole.
Il va sans dire que les jours qui viennent seront très mouvementés, voire difficiles pour les électeurs américains.
Med Ali Sghaïer
]]>Au cours des cinq dernières années, le commerce a fait preuve d’une remarquable volatilité. Après l’effondrement brutal des volumes d’échanges mondiaux en 2020, provoqué par le choc de la pandémie de Covid, un fort rebond en 2021 a contribué de manière significative à la reprise post-pandémique. Toutefois, l’année 2022 a été marquée par une forte décélération de l’activité commerciale dans un contexte difficile de hausse des taux d’intérêt, d’inflation élevée et de protectionnisme croissant. La croissance du commerce en 2023 a été encore plus décevante, les dernières estimations préliminaires suggérant qu’elle s’est contractée de 0,3 %. Au cours des 40 dernières années, une contraction du commerce n’a été observée qu’en 2009 à la suite de la crise financière mondiale (GFC), et en 2020 avec la pandémie de Covid.
Nous pensons que, même si la croissance du commerce se rétablit à environ 2,8 % cette année, ce chiffre est nettement inférieur à la moyenne historique à long terme de 4,6 % pour la période 2000-2022. Dans cet article, nous examinons les facteurs cycliques et structurels qui limiteront la reprise du commerce à un rythme inférieur à la moyenne historique.
Tout d’abord, la récession manufacturière mondiale touche à sa fin, mais la reprise sera limitée. Tout au long de l’année 2023, l’activité manufacturière est restée faible. Cette « récession manufacturière » est le résultat d’une série de facteurs : le déplacement post-pandémique de la consommation vers les services, l’augmentation du coût de la vie, le resserrement des conditions financières et un rebond plus faible que prévu de l’industrie manufacturière chinoise. Mais ces vents contraires s’estompent progressivement et le ralentissement de l’activité manufacturière a atteint son point le plus bas.
Nous prévoyons une reprise de l’activité industrielle mondiale grâce à l’assouplissement des conditions financières, à la baisse de l’inflation et à la résistance de l’économie mondiale. Toutefois, la reprise sera freinée par des stocks encore élevés, car le déstockage pèsera sur l’industrie manufacturière jusqu’à ce que les niveaux de stocks se normalisent. En outre, les indicateurs prospectifs pointent toujours vers une croissance inférieure à la tendance. Par conséquent, la reprise de l’industrie manufacturière ne donnera qu’une modeste impulsion à la croissance du commerce mondial cette année.
En second lieu, les politiques protectionnistes et les barrières commerciales continuent de se multiplier à l’échelle mondiale. Le nombre de nouvelles restrictions commerciales dans le monde est passé de moins de 1 000 par an avant 2019 à plus de 3 000 en 2023. Mais en plus des formes traditionnelles de restrictions, les obstacles au commerce commencent à prendre une nouvelle forme.
Les efforts d’atténuation du changement climatique entraînent une augmentation des mesures non tarifaires (MNT) qui impliquent de nouvelles restrictions indirectes au commerce. Les MNT liées au changement climatique peuvent inclure des conditions relatives aux normes d’émission pour les machines et les véhicules, des réglementations en matière d’efficacité énergétique, des exigences en matière d’empreinte carbone, etc. Les Nations unies ont recensé 2 366 MNT liées au climat qui régissent des échanges commerciaux d’une valeur de 6 500 milliards de dollars, soit 26,4 % du total mondial. Chaque mesure technique a une incidence moyenne sur les coûts de fabrication estimée à 3,4 %. À l’avenir, l’accumulation de barrières commerciales et de nouvelles réglementations commerciales liées au changement climatique représentera un obstacle important à l’expansion du commerce mondial.
En troisième lieu, le ralentissement de la croissance de l’investissement dans les marchés émergents (ME) constitue un frein majeur à la croissance du commerce mondial. L’investissement dans les marchés émergents est plus intensif en importations que d’autres composantes de la demande, en particulier en ce qui concerne les échanges de biens d’équipement. Au cours des années précédentes, la forte croissance de l’investissement a été soutenue par une expansion robuste du crédit, des entrées de capitaux, des améliorations des termes de l’échange et des réformes visant à améliorer le climat d’investissement. Au cours de la période 2000-2010, la croissance de l’investissement dans les pays émergents s’est élevée en moyenne à 9,4 %, avant de chuter à 4,8 % au cours de la période 2011-2021. Ce ralentissement a été généralisé à toutes les régions de la zone euro et s’explique par des facteurs tels que des niveaux d’endettement élevés, une plus grande incertitude économique et géopolitique, et le rééquilibrage de la Chine en faveur de la consommation et au détriment de l’investissement et des exportations. Il est important de noter que nous nous attendons à ce que cette tendance négative persiste. Compte tenu de son rôle essentiel dans les flux commerciaux mondiaux, le ralentissement de l’investissement dans les pays émergents laisse présager un important vent contraire pour le commerce mondial cette année.
En résumé, même si nous prévoyons une reprise cette année, la croissance du commerce restera inférieure à sa moyenne à long terme, en raison d’une reprise modeste de l’industrie manufacturière, de l’augmentation des distorsions commerciales et de la décélération de l’investissement dans les pays émergents.
]]>Par ailleurs, le président de la République a souligné que “le désert tunisien regorge de nombreuses richesses et de compétences. Avec une volonté ferme et une détermination solide, de nombreuses régions peuvent devenir verdoyantes, contribuant ainsi à rendre toute la Tunisie, du Nord au Sud, plus verte, et à garantir à chaque citoyen dans chaque pouce de terre ses droits complets sans exception”
Faut-il souligner que le Chef de l’Etat avait partagé, lors de cette visite, le petit-déjeuner avec un groupe de citoyens à Bir Belkacem dans la délégation de Douz.
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